(C) décembre 2009 - Roderic MARTIN

            Prologue - Portrait - De la chambre noire à la lumière des neiges éternelles - Clichés de Boulogne - Clichés des Pyrénées - Famille - Nécrologie

                                                                                                 Notes et Annexes - Remerciements  

                                                                              Retour Photothèque Imag'In Pyrénées                              

                                                                                                                  PROLOGUE

 

            Il m’est échu le rare privilège,  pour un chercheur historien amateur,  de parler avec un témoin direct de l’une des figures du Pyrénéisme, le photographe et conférencier Maurice MEYS.

             Cette expérience unique ne m’a pas empêché de rester lucide et de vérifier chaque information et de poursuivre parallèlement des recherches plus « classiques ». J’ai tenté de synthétiser l’essentiel, le cœur des informations biographiques et  de carrière sans romancer, à chacun son « angle d’attaque ».

            Le texte sera ainsi, parfois, volontairement « aride ».

            La prescription pour certains faits n’est pas encore intervenue fin 2009...Question d’éthique.

            Je remercie le petit fils de Maurice Meys, qui l’a connu de son vivant , pour sa générosité et monsieur Jean-Pierre Amouraben  qui accueille , à nouveau, une étude liée au Pyrénéisme.

            Les habituelles contraintes économiques entourant ce genre d’entreprise destinée aux puristes, ainsi que les règles liées au « copyright », nous privent en partie de la parfaite  et complète diffusion de ce travail dont le contenu iconographique mériterait pourtant d'être connu en totalité…

            Cet essai se voudrait  un hommage à ce grand photographe, mais surtout le socle  le « cairn », le camp de base d’où pourront, plus aisément, je le souhaite, partir d’autres chercheurs pour, si possible, s’approcher de la Lumière , celle qui donne la vie aux photographies…Et  celle qui aveugle les  esprits impurs….

Roderic MARTIN

2009


Maurice MEYS, huile sur toile par C.S. TRUESDELL, 1896

Maurice MEYS à l'âge de 43 ans. Notez l'épingle à cravate en fleur de lys.

 

 


 

DE LA CHAMBRE NOIRE AUX NEIGES ETERNELLES

Les Pyrénées, par Monts et Meys’veilles…

Un destin : Maurice, Henry, MEYS (1) .

Paris- 13 février 1853 – Paris, 11 Octobre 1937

A la mémoire de Jeanne MEYS –WETS

(C) décembre 2009 - Roderic MARTIN

 

Préambule

Aussi étonnant que cela puisse paraître, l’immense photographe Maurice Meys n’a jamais fait l’objet d’un quelconque intérêt, voire du moindre culte et encore moins de recherches, tant de la part des « gardiens du temple pyrénéen » que du côté des « spécialistes » et autres collectionneurs experts ( ?) en photographie…C'est sans doute parce que cet homme d’action se souciait assez peu de laisser une trace….Cependant, ses « Souvenirs de Photographe »…méritent désormais d’etre « révélés », « redécouverts », et ainsi, je le souhaite, vont permettre de le réhabiliter surtout dans le domaine « artistique » qui lui survit .

Ce personnage, nous le verrons, fut l’homme de plusieurs « vies ». Intrépide globe-trotter, correspondant de guerre pour l’Illustration, conférencier, homme d’affaires, photographe, bien sûr, mais aussi : père et grand-père. Son legs majeur, connu, est constitué par le « fonds photographique du Baron de LASSUS », miraculeusement préservé et désormais partiellement révélé (2)…A cette occasion, il convient de lui rendre enfin justice.

« Les historiens conquièrent le passé, non l’avenir »… La citation est belle…Mais ma démarche vise à projeter l’œuvre de Maurice MEYS dans le présent et la postérité, à la « révéler », ….en établissant, je le souhaite, sa dimension historique, artistique et culturelle.

Jusqu'ici, de Maurice Meys, on ne savait rien…l’arbre cachait la forêt. Sa célèbre photographie du comte RUSSELL allongé dans son sac en peaux d’agneaux, barré de son baton ferré constituait sa carte de visite unique et ultime…sa plaque mortuaire, lui qui n’en a pas…au Père Lachaise…En effet, on savait à peine que ce photographe avait rencontré le comte Russell à quelques reprises et qu’il avait participé aux « expéditions » du Baron de Lassus (1868- 1909), disciple fortuné du comte, en qualité de photographe. Les clichés des Pyrénées sont conservés par centaines, depuis 1895 et 1905, au château de Valmirande, à Montréjeau (31).

Après quelques mois d'enquête, j'ai, courant 2009, réussi à trouver la piste de la descendance du « clan » MEYS, grâce à un modeste collectionneur du Bassin d’Arcachon, M. CH., puis, par l’entremise d’un cousin nommé Mr Meys (arrière-petit-neveu), domicilié en Gironde. Ainsi, j’ai enfin pu m’entretenir de longues heures avec le seul « descendant » en ligne directe de Maurice Meys, Monsieur G. D., âgé de 87 ans, vivant en région parisienne et qui a connu de son vivant son grand-père Maurice, Henri, MEYS.

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J’ajouterai que les différents « spécialistes » de la photographie consultés connaissent peu Maurice Meys ou n'en ont jamais entendu parler; que celui-ci n’est pas, en 2009, un photographe connu ou reconnu de la fin du 19ème siècle et du début du 20ème. A la décharge de ces spécialistes disons que peu d’œuvres de Meys sont disponibles. Ajoutons que ce sont plutôt d’autres «  Meys » (parents de Maurice), si je puis dire, qui ont laissé une trace imperceptible dans le domaine de la Photographie. Seuls quelques spécialistes régionaux comme le professeur Françoise BESSON de l’université de Toulouse 2- le Mirail, Mr. Santiago MENDITEA & Mme. Hélène SAULE-SORBE se sont investis clairement dans ce domaine. Notons également l’ouvrage de Mme Liliane Louvel et al.,  intitulé Littérature et Photographie. ISBN 979.2.7535.0745.6.

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Essai de GENEALOGIE (état-civil) & BIOGRAPHIE  (3)

 

Je me bornerai donc à un simple « essai » d’évocation de la vie et de l’œuvre de Maurice, Henri, MEYS. Chaque mot sera, par ailleurs, « pesé », et les anecdotes citées éviteront, du moins je le souhaite, la familiarité, dédaigneront la facilité de narration et l’atteinte à la vie privée. Au lecteur de savoir, parfois, lire entre les lignes. Et aux experts, d’analyser enfin l’œuvre considérable de ce photographe lumineux.

Les parents de Maurice MEYS vivaient à Paris, 59, boulevard Magenta. Marcel ( ?), le père, eut quatre enfants dont le prénom commencait toujours par un « M »… Homme d’affaires avisé, Marcel ( ?) MEYS, dont la charge de « syndic de faillite » lui apporta une certaine aisance, décida de « doter » chacun de ses enfants, dont Maurice, de 100.000 francs « or » de l’époque (cent mille), à la majorité (mariage) de ceux-ci… (4) Son épouse Henriette était elle-même relativement fortunée. Ainsi, cette petite fortune changea à l’évidence le destin de Maurice Meys et nous fait apparaître sous un jour nouveau celui-ci, bien qu’il soit difficile d’estimer la valeur, le pouvoir d’achat comparativement de 100.000 frcs. or avec une « somme » équivalente en euros de 2010. Il faut se rappeler que le franc « OR »  extrêmement fort, stable, était seulement utilisé pour les échanges entre banques. Le « Franc Germinal» ou «  franc or », circulant peu jusqu’à la guerre de 1914, fut l’unité monétaire nationale de référence… (1frc. or égal : 0,32 grammes d’or). Seules les pièces d’argent circulaient réellement, vu que l’or était rare et précieux. Bref, on peut donc qualifier le pécule de Maurice Meys de ‘petite fortune’. Sans doute, l’équivalent de quelques millions d’euros d’aujourd’hui. De quoi «  voir venir », en étant raisonnable. Un peu comme les gagnants du Loto ! Ainsi, le « profil » de Maurice Meys nous apparaît-il nettement sous un autre jour…

Revenons à sa famille, à ses trois frères qui se nommaient : Marcel (Henri), Martial, Maxime, Marcel MEYS fut aussi photographe , Martial fut ingénieur, etc...; mais là n’est pas mon propos. Maurice, Henri , MEYS est né le 13 février 1853 à Paris.

Maurice MEYS effectue des études classiques, jusqu’au baccalauréat, au lycée Chaptal 45, bld. des Batignolles - Paris 8ème. . Il semble poursuivre des études de « Dessin », talent que l’on retrouvera bien plus tard dans sa longue vie (84 ans). Il survécut 30 années à Russell…Il s’adonnera en amateur à la peinture (paysages)… Cependant, il ne semble pas avoir de projet professionnel particulier , à cette époque , hormis l’étude de la Photographie.

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Vers 1880, il épouse EMILIE WETS, une Bruxelloise, dont il aura quatre enfants: Germaine (1883), Marcel (Pierre-) (1887 - 1973), futur photographe , Militaire , qui sera domicilié rue Blanche, à Paris dans un atelier très réputé et innovant la couleur, Jeanne (1893- ?), décédée à vingt ans d'une méningite et qu'on enterrera à Boulogne (terrible drame familial), et Marthe , Justine dite Marthon (1895), la cadette, qui se mariera avec monsieur D... père de G. D.. mon interlocuteur, petit fils (unique) de Maurice MEYS qu’il côtoiera jusqu’à l’age de seize ans, en 1937, date du décès de son grand’père maternel (5).

En 1885 Maurice MEYS installe sa famille à Boulogne-sur-mer (62), ville dont il est tombé amoureux. Notons qu'il est aussi sous le charme des « Gens du Nord » dont le tempérament le séduit….Il louera un appartement boulevard DAUNOU n° 27. (en centre ville) avant de faire bâtir une grande et belle propriété (immeuble. voir photo d’époque) sur le même Boulevard, au « 67 » numérotation de l’époque, devenu le n°99 en 1900.

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Carrière professionnelle

Difficile de la résumer. Disons que Maurice MEYS, sur la personnalité « énergique » duquel nous reviendrons, était un homme cultivé, érudit, soucieux de s’élever dans la société, aidé en cela par une immense culture, un don reconnu pour l’art oratoire sous toutes ses formes, notamment les conférences. Cette prédisposition sera « entretenue » tout au long de sa vie qu’il mettra au service de ses concitoyens pour leur faire découvrir « le Monde » au travers de reportages souvent périlleux, extraordinaires, appuyés sur des documents photographiques inédits venant étayer ses articles, conférences. C’est ainsi qu’il deviendra le premier CORRESPONDANT de GUERRE !!

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Carte de journaliste n° .1 en 1893. pour l’ ILLUSTRATION ..(annexe-nécrologie)

Il couvrira en qualité de reporter la première Guerre du RIF (Maroc), quitte à passer du côté des rebelles !! pour avoir le maximum d’éléments et de photographies…déguisé sous un « burnous »…Je pense que cette « expédition » fort risquée résume à elle seule le personnage. Il y a du « Jack London »,  du« Kessel », de l’ « Hemingway », de l’ «  Indiana Jones ! » chez cet homme hors du commun. Il effectuera également des reportages ‘ hauts en couleurs’ en Turquie…en Norvège et en Suède !! Il ressort de tout cela que Maurice, Henri, MEYS ne recherchait que l’exceptionnel qui, selon lui, justifiait, méritait, une expédition, un reportage (quitte à risquer sa vie). Il ne faisait pas de «  l’alimentaire »... Cependant, il développera son activité de photographe dans un atelier « tout équipé » à Boulogne, en plus de son matériel « de campagne » qu’il proménera dans toute les régions et notamment dans les Pyrénées…Nous sommes alors à l’apogée de la Photographie qui permet à tout un chacun d’accéder pour la première fois à la connaissance directe (découverte visuelle matérielle) et non par le truchement d'une gravure issue d’une photographie ou d’un dessin. On voit les choses, les paysages, les visages « en vrai ». On paye pour son « portrait ».

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Revenons à Maurice MEYS …Son charisme, son caractère « tout entier » ne lui vaudront pas que des amitiés, mais lui permettront de côtoyer la fine fleur de l’aristocratie française, le « tout Paris » qui viendront l’écouter, l’applaudir durant ses conférences Parisiennes (annexe)…

Et notamment la famille de la Baronne de Lassus, connaissance de sa tante Germaine et de sa mère Marthe… Une villégiature leur appartenait au Pays Basque, aux alentours d’Ustaritz ( ?).

Découvrons les magnifiques photographies de cet expert en paysages. Avec la photographie stéréoscopique des années 1860- 1870 illustrée par JEAN ANDRIEU et ses « voyages aux Pyrénées » en 1862 & 1863, nous avions certes des premiers témoignages mais ils étaient techniquement perfectibles.(V. l'article du Pr. Françoise Besson, même site ). Désormais, les photographies de la génération de Meys ont atteint une forme de perfection inégalée…tant et si bien qu’en 2010 nous voyons le retour à l’Argentique se dessiner… Je compare la stéréoscopie aux « premiers films de Charles Chaplin » et la génération MEYS à la qualité en « Technicolor » des Westerns américains des années 1955./60..toutes proportions gardées..( notamment la couleur… !). C’est Méliès  avant l’heure …

Il est établi, également, qu’il sera en contact avec le Général Charles de Nansouty (1815-1895) que l’on ne présente plus dans les Pyrénées, météorologue et directeur honoraire du Pic du Midi… Maurice Meys ne pouvait que rencontrer le comte Henry Russell-Killough. 1834-1909 (6). Ils étaient de la même trempe.., des frères d’armes, des géants. Ainsi , il apparaît désormais que Maurice Meys n’était pas le  " petit photographe de service ,"complaisamment décrit, ignoré depuis cent ans…Riche matériellement, il était surtout riche de par sa culture , son expérience , ses amis…. C’est pour cela que j’écris cet article.

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EN SOUVENIR DES PYRENEES


Les premiers séjours connus de Maurice Meys dans les Pyrénées remontent à la fin du 19ème siècle. Sans doute dés 1890 , en ce qui concerne son activité professionnelle de photographe et de conférencier . Il y séjournera seul ou en famille avec Emilie et Germaine.

Maurice Meys devient vite une figure locale , un habitué des « Basses Pyrénées ».

Il multiplie les excursions , les clichés et les conférences (parfois payantes).

C’est en 1902 et en 1903, alors âgé de cinquante ans, qu’il va entreprendre la réalisation de nombreux clichés destinés à l’édition, à la commercialisation de nombreux « albums ». Maurice Meys va produire une série de catalogues d’excursions composés de ses reportages photographiques

(Luz , Cauterets , Gavarnie , Vénasque , etc) sortes de guides illustrés.

 

M. Meys allie ainsi son art de la photographie de « plein-air » à ses activités professionnelles commerciales (éditions de Boulogne-sur-Mer). Il va donc réaliser de véritables reportages photographiques de la chaîne des Pyrénées d’Ouest en Est, des itinéraires illustrés, complémentaires des cartes géographiques et guides traditionnels existants. Ces albums de luxe sont destinés à la vente aux riches voyageurs et touristes. Le Baron de Lassus en détiendra dés lors dans sa bibliothèque de Valmirande... Maurice MEYS accompagnera celui-ci lors d’expéditions, il a atteint à cette époque l’apogée de son Art, de son génie des clichés panoramiques naturels.

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La section de PAU du CLUB ALPIN FRANÇAIS ne tardera pas à reconnaître son engagement et l’importance de la contribution de ce « Diable d’Homme » au Rayonnement du Pyrénéisme.

Une statue de bronze, figurant le roi Henri IV (jeune) lui sera offerte officiellement en mars 1900 , par le Club Alpin Français , section de Pau , à l’initiative de Franck RUSSELL, pour le récompenser de « son action pour le développement du sport pyrénéiste ». cf. Bulletin Pyrénéen - mars 1900. N° 19 de septembre. La médaille d’OR du club alpin lui sera offerte en 1906.( voir annexe).

Maurice Meys donnera des conférences, illustrées des clichés pyrénéens rapportés de ses expéditions (clichés commercialisés par ailleurs.) vendant ainsi ses albums…

Je note avec perplexité que la plaquette intitulée « Baron de Lassus Y el Pirineo Aragones » comporte plus de 110 pages sur 165 au total, illustrées de planches photographiques de Maurice Meys, parfois huit clichés par page. En fait, cette édition constitue, en grande partie, une reproduction des albums (réédition) de Maurice Meys , éditeur à Boulogne /Mer (62) au 99 Bld. Daunou…C’est là une vraie reconnaissance (indirecte) de l’ Art de Meys… que sa famille et ses ayants-droits ne manqueront pas d’apprécier…De la page sept (7) à la page cinquante deux (52), nous trouvons deux textes de présentation, celui d’Antonio Coscuella Bergua et celui de j. Labarère , puis les clichés de Jean de Paradà de Bordeaux. et enfin de la page 53 à 165 : les clichés de Meys extraits de ses albums commercialisés.

( A noter un certain malaise ressenti en voyant un guide servir de « barbier », cliché de Paradà..).

Enfin , il est intéressant , pour la petite histoire, de savoir que le bronze d’Henri IV, de belle facture, sera légué par écrit (voir document), du vivant de Maurice Meys, à son petit-fils Mr .G.D.. «  Je lègue ce précieux souvenir… » .

D’autre part, le papier à en-tête utilisé (Conférences Spectacles) à l’adresse du 28, rue Montrosier, sis à Neuilly, en 1935 ( ?) nous indique que Maurice MEYS poursuivait ses activités à cette époque-là, ou du moins les revendiquait sans parler de l’intérét de découvrir l’écriture de cet homme alors agé de quatre-vingt-ans (80).

 

L’ AUTOMNE D’UNE VIE……..1913


Maurice MEYS, alors âgé de 60 ans, décide de quitter Boulogne-sur-Mer… Le temps de l’âge d’or de la photographie, des pionniers, est déjà loin derrière… Combien d’ateliers ont fermé ?…La photographie est désormais banalisée, miniaturisée, à la portée du plus grand nombre. Elle a perdu de son mystère. Le développement du chemin de fer, des voies de communication, l’ont remisée au musée; elle appartient à la légende, comme chaque nouvelle invention (à l’instar du phonographe…). Après le temps des précurseurs vient le temps des consommateurs de masse. Il appartient aux aviateurs et à leurs machines volantes, au cinéma, de tenir la vedette en ce début de 20ème siècle. Revenons à la vente, hélas, les clauses (moratoires) signées avec l’acheteur, seront fatales à la transaction en raison de l’arrivée de la Guerre de 14-18… Maurice Meys ne récupérera que le tiers du prix convenu pour la vente de l’immeuble (n°.99.bld.Daunou) et encore sera-t-il payé en francs « Poincaré ».C’est-à-dire du vent…ou presque, à peine le quart du Franc « or »…

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.Bref…Les revers de fortune arrivent.


Cette histoire lui rappelle ses mauvais placements en banque…Maurice Meys, à cette occasion, n’hésitera pas à faire le siège de celle-ci, accompagné d’hommes de mains, pour récupérer manu militari ses économies imprudemment investies!…

Note : Maurice, dont les enfants sont désormais grands, décide de vendre l’immeuble de Boulogne. La famille Meys ne se remet pas du décès tragique de Jeanne…

Dès lors, Maurice Meys, en patriarche, finit par s’installer à Paris, à Neuilly-sur- Seine, plus précisément en appartement, au 28 rue Montrosier. C’est là qu’il vivra officiellement , car son tempérament de feu l’éloignera souvent ,et jusqu’à son décès de ses chères épouse , filles ,et petit-fils. Emilie ,Germaine divorcée, titulaire d’un rare Brevet Supérieur, Marthe ( Marthon ) élevèrent ensemble Mr.G.D. , la famille ménera dés lors une vie moins flamboyante.

Monsieur G.D., son petit-fils, conservera le souvenir d’un « grand-père » très actif, attentionné, farceur, passant sous les tables à plus de soixante-dix ans, pour faire rire le petit garcon chéri de la maison!...

Plus sérieusement, Maurice Meys continue d’écrire, de rencontrer ses relations, s’adonne à la peinture, (portraits et paysages) , expose même aux « Artistes Francais ».

Il poursuit encore sa passion pour la photographie .

 

Repose en paix ! Maurice… Car si « Le tombeau des héros est le cœur des vivants »

Alors, dans le cœur de ton petit fils ...tu trouves la plus belle des sépultures …

 

 

Roderic MARTIN

Septembre à Décembre 2009.

 

 

 

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(1) Le patronyme Meys nous vient des Flandres. Meys se prononce phonétiquement : Mésssse. ou messe.

(2) Voir : Plaquette : «  BERTRAND DE LASSUS y el PIRINEO ARAGONES », éditée par la « Diputation Provincial de Huesca ».2009- ISBN-978.84.92749.03.4. 166 pages.

(3) Il serait prétentieux et vain de tenter à cette occasion de faire le « tour du sujet ».

(4) Une villa coutait 1500 frcs. or en 1880..un ouvrier payé au mois entre 40 et 100 frcs or

(5) Monsieur G. D.., né en 1922, fut un grand résistant, puis « Saint- Cyrien », militaire engagé, puis professeur , avant de prendre une retraite méritée. Sa vivacité d’esprit, sa mémoire, sa culture , sa distinction et son amabilité n’ont d’égales que sa force, son énergie et sa modestie. J’avais l’impression de parler à un homme de 65 ans encore « en activité » lors de nos entretiens. L’hérédité sans doute !!.

(6) Voir « aux origines d’un mythe » Comte Henry Russell-Killough – Amouraben –Martin. 2006. éd .du Patou.

 

 

CLICHES DE BOULOGNE

Boulogne vers 1910

 

 

 Immeuble au 99 boulevard DAUNOU à Boulogne-sur-Mer vers 1905

 

 La famille MEYS-WETS en 1905 à Boulogne

Emilie et Germaine au premier plan avec Marthon au centre

Second plan : Marcel, Jeanne et Maurice

 

 

 

 La mère de Maurice MEYS, Henriette, et son fils vers 1890 dans le "grand salon" de Boulogne

 

Germaine au piano et Marcel au balcon

 

 

CLICHES DES PYRENEES

 

"Voyage aux Pyrénées"

 

 Carte TARIDE n°22, Pyrénées Ouest, échelle 1/250.000 ème

Cliquez sur cette carte pour l'agrandir

 

Lecture pour tous - 1907 - Hachette

Article d'août 1908, page 922 et 923

 

 

 

 

 

 

 

 

 

"Au pays des Meys'veilles ..."

 

 

 Gavarnie, montage de deux photographies bas et haut

Au premier plan, le café-restaurant vers 1902

 

 

Cirque de Gavarnie

Huile de Marcel Henri Meys, son frère

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 Notez les deux personnages au premier plan

 

 Germaine MEYS à la MALADETTA après 1903

 

Le 29 septembre 1935

texte : "A mon petit X. X., en souvenir de son grand-père qu'il l'a tendrement aimé, je lègue ce précieux souvenir. M. MEYS"

 

 Statue de Henri IV jeune (l'original est au Louvre)

léguée par Maurice MEYS à son petit-fils

 

 

 

 FAMILLE MEYS-WETS

Emilie MEYS-WETS vers 1900

 

 

Huile sur toile par Maurice MEYS

Emilie MEYS-WETS

 

 

Huile sur toile par Amélie LAIMDAHL d'Emilie MEYS-WETS

 

 

Photographie colorisée de Jeanne MEYS-WETS par Maurice MEYS peu avant son décès

 

 

Famille MEYS dans une voiture Renault vers 1908

Maurice MEYS au volant en compagnie de son gendre

 

 

 Carte de 1897 - E. AUDIVEAU-GOUJON, chemins de fer français

Détail : de Paris à Boulogne

Vous pouvez cliquer sur la ville de Boulogne afin d'obtenir une carte plus détaillée

 

 

 

Retour de pêche à BOULOGNE-SUR-MER

Huile sur bois par Maurice MEYS

 

 

 Immeuble au 28 rue MONTROSIER à Neuilly-sur-Seine en 2009

"Mémoire, Mémoire, mon implacable et si doux, si émouvant tourment,

 me voici devenu ton esclave soumis avec ce compagnon délaissé ..."

 

 NECROLOGIE

Faire-part de décès de Maurice MEYS

 

 

Tombeau de la Famille Maurice MEYS au Père Lachaise à Paris (cliché pris en septembre 2009)

On note l'épitaphe "VEUVE HENRIETTE MEYS 1825-1899"

Il s'agit de la mère de Maurice MEYS (voir le cliché de Boulogne)

 

 

REQUIEM POUR UN PIONNIER

Service minimum pour le premier correspondant de guerre !!!

 

 

 NOTES & ANNEXES

 

L’ILLUSTRATION : périodique hebdomadaire français.( voir nécrologie).

Dates de Parution: de 1843 à 1944,  soit en plus de cent ans : 5293 numéros édités L’illustration publia, pour la première fois, en 1891, une photographie N&B. (V. la thèse de Jean-Noël Marchandiau, Un magazine républicain, "L'Illustration ",1881-1914 (thèse de 3e cycle, Lyon 2, 1981).

 

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-Le père de Maurice MEYS : « syndic des faillites ». On retrouve trace de son activité professionnelle dans l’ouvrage  Mémorial des faillites & concordats  d’Alexandre PLOUVIER 1866 & 1867.B.N.F., rubrique magistrats et officiers ministériels… «  Gardes du commerce & Syndics des Faillites »…

Tribunal de commerce : MEYS  ,  rue des JEUNEURS , 41.  Paris… ( étude ?).

75002- PARIS  .parmi trente confrères assurant cette charge .

De même, son nom figure dans le journal « LE GAULOIS » -1868.

Son domicile au 59 Bld. Magenta à Paris est mentionné.

Idem pour le journal : «  LE TEMPS » en date du 4 janvier 1873 nr 4370.

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PHOTOGRAPHIES de Maurice, Henri, MEYS.  Déposées à la B.N.F.

 

                Il était de pratique courante de « déposer » ses clichés , négatifs  au « Dépôt Légal » de la B.N.F    à l’instar des autres publications…Le fonds Meys reste à découvrir, notamment les Albums des Pyrénées…

Ne pas confondre avec le frère de Maurice Meys : Marcel MEYS, ni  avec le fils Marcel, Pierre, MEYS  (Marcel Meys (junior !).qui furent aussi des photographes connus  avec , donc : Maurice , Henri  Meys…

                De même, les héritiers de L’Illustration (agence photographique) commercialisent sous la référence  ILL 982220J le fameux cliché, dit du « comte RUSSELL allongé dans son sac en peaux d’agneaux. » . Le copyright perdure….notons également, le cliché de la première statue du comte Russell à Gavarnie..et le portrait du comte Russell-Killough , utilisé en couverture de notre ouvrage ; « Aux origines d’un Mythe »  ,  par  Amouraben – Martin, éditions du Patou

                A contrario, aucun autre cliché de Maurice Meys n’est référencé…

Je précise , cruellement, que le « grand historien » , encore en vie , du « Boulonnais » écrivain prolixe , ignore tout de Maurice Meys…Seules les archives municipales de Boulogne / mer (62) détiennent quelques éléments qui m’ont été communiqués contre une somme modique avec célérité et professionnalisme.

 Maurice Meys signait ses photographies à l’encre noire.. sur la droite ou la gauche..M.MEYS. voire Mce.MEYS

 Nota : le cliché de Gavarnie est un double cliché  superposé.

 Eléments relatifs aux matériels utilisés par Maurice Meys :

 Les éléments de carrière recueillis laissent à penser que son matériel de photographie était celui communément utilisé par cette génération de photographes professionnels .La fameuse « boite noire ».

La différence résidait bien évidemment dans le cadrage, le temps de pose…les secrets de développement &  de tirage (s) en « chambre noire », sous une lumière rouge complice….

Maurice Meys était un « traditionnaliste », fidèle aux matériels éprouvés durant sa longue carrière , bien qu’avant - gardiste dans les procédés utilisés (chimie).

Il utilisait les plaques en verre 13 x18 donnant un meilleur rendu…et le 18 x24 pour les clichés en studio.

Il a réalisé des clichés « couleur » sur plaque de verre.

Il était un adepte convaincu des « premiers plans » en extérieur.

Lui et son fils furent des photographes de « NUS » réputés..

Son fils Marcel ,Pierre ,associé à mr. DUFAY , résidait  11 rue Blanche,  Paris  9 éme.

Fabricant d’émulsions couleurs pour la photographie…

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  OUVRAGE UNIQUE ( connu ) écrit par MAURICE MEYS.

                 Cet ouvrage déposé à la B.N.F s’intitule « la Pêche au hareng à Boulogne » in 4 o. . De 1894 –C.Paillart éditeur – 1fr.50. Abbeville. Illustré de 17 gravures réalisées par Maurice  Meys  , d’après ses dessins et photographies…voir photocopie.

 

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  Activité de conférencier.

                  Maurice MEYS donna des conférences dans toute la France et en Belgique. A Paris, il assura des conférences à la Sorbonne, salle  Pleyel…à la maison de la Chimie, etc…

                 Mes recherches auprès de la Bibliothèque nationale de France apportent un lot d’informations précieuses relatives aux activités de « photographe-conférencier » et d’illustrateur de Maurice MEYS notamment début 1900./ 1910. Citons :

                 Le Bulletin officiel de l’Automobile club du Nord. & l’Aéro-club, période 1906.1909

« Maurice Meys : Publiciste, attaché à L’Illustration,  Paris. .Bld.. Daunou Boulogne ».

                 De  même, citons : l’Aide –mémoire pour la Photographie …société photographique de Toulouse .par c. Fabre. Parution de 1876 à 1910. On trouve trace d’un « Meys » 1897.1901.1903.

                 Bulletins de la Société Académique de l’arrondissement de Boulogne/Mer, 1900.1903, et  surtout les Bulletins des société photographiques du nord de la France, de Douai (62).  1891- 1914, notamment, pour lesquels Maurice MEYS paraît avoir déployé une intense activité de conférencier dans le domaine de la technique de la photographie et de la projection de clichés.

                 Mentionnons une conférence  en janvier 1908, à Douai.62: "La Magie des couleurs" ,  le vendredi 31 janvier 1908,  pages 21 & 22.

                 Extraits : « une conférence de Maurice Meys sur la photographie des couleurs, toutes avec projection et suivies par un grand nombre de nos collègues accompagnés de leur famille »(sic).

                Compte rendu de la conférence : « « …un public nombreux…la célébrité de l’artiste et le succès remporté par ses admirables vues en couleur  à Paris…Bruxelles, Dunquerque…M. Meys ne ménagea pas les éloges aux peintres de la région…Rendons lui aussi l’éloge de notre admiration. Reconnaissons en lui l’artiste…M. MEYS ne se contenta pas de montrer des chefs-d’œuvre…il indiqua  la manière de les obtenir.. il indiqua l’importance des « premiers plans »…leçon de photographie d’esthétique… »( sic).

                 Bulletin des sociétés photographiques : Séance du 22 novembre 1910. Mr A. Detraux  Président : « fait  part à l’assemblée du deuil cruel qui vient de frapper M.MEYS….envoi des condoléances etc… »( sic).

                 Ce document émouvant paraît confirmer le décès brutal de Jeanne MEYS, à  Boulogne.

                 De même, autre bulletin. Le président signale une future conférence de M.Meys  dont le thème…est la photographie de « NUS »  chastes !!!  (sic)…

                 Enfin, anecdote:   Maurice  Meys partait « en famille » en forêt de Rambouillet  avec son modèle de « nu »…qu’il photographiait de jour …avec la complicité de Germaine faisant le « guet » !!!!.

                 Voir l’informateur et la photographie.1930.  « Les nus délicats et poétiques de M MEYS». Sans doute s’agit-il de MARCEL MEYS junior…

 Conférences dans les Pyrénées (Pau).voir Bulletin Pyrénéen  septembre 1900. annoncant trois (3) conférences :

Sur Lourdes , la vallée du Bastan & le Vignemale…Nous apprenons qu’un PUNCH d’honneur sera offert à Maurice MEYS en la présence du maire de Pau ; sans doute l’occasion de lui remettre le « Bronze »…

 

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Illustrations de revues par Maurice MEYS :

                 « LE PETIT FRANÇAIS » juin-juillet 1902

                Ce journal des écoliers et écolières fut illustré de gravures (en première page) tirées des photographies de M. Meys. Notons une gravure d’une petite fille nourrissant des canetons…une scène de peche au saumon et deux anes portant des éponges !!

 

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Maurice MEYS prononce un discours le 9 juillet 1911 à Boulogne / Mer. (62)

A la mémoire du Capitaine d’artillerie FERBER (   dit : DE RUE  ) aviateur , polytechnicien.

Mort aux commandes de son appareil le 20 septembre 1909, lors d’un exercice de démonstration à Boulogne (hémorragies internes massives).

                 Ce héros local , de la classe des « Blériot », reçu un vibrant hommage lors de l’érection d’un monument à sa mémoire ( colonne ou obélisque surmonté d’un globe dominé par un aigle en bronze, ce monument fut retouché et déplacé.).

                 Maurice MEYS (photos) prononça un vibrant discours à cette occasion.

                 Voir : Dossiers de l’Histoire Boulonnaise _ nr.9/1979.

                Obs. Les Archives municipales de Boulogne /Mer  possédent  une série de clichés de cette cérémonie ainsi qu’une biographie succincte de Maurice MEYS. (droits  réservés).

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Anecdotes :

                 La reine Victoria visita Boulogne /Mer. Maurice MEYS s’arrangea, comme il le croyait,  pour être le mieux placé, à la descente de la Reine…Il souhaitait immortaliser la descente de la Reine, du bateau royal, hélas…elle descendit sur une chaise à porteur ! en « marche arrière » !!.

                 Maurice MEYS était une « force de la nature », débordant de vitalité , de taille moyenne , les yeux bleus foncés tirant sur le vert , il était blond-roux avant que de blanchir dés avant la cinquantaine…Son teint était pâle , rosé , mais son visage pouvait tourner au rouge écarlate lors de ses conférences (Sorbonne). Il alliait une force inépuisable à une sensibilité toute intérieure, qu’il cachait par éducation  et par pudeur. Il est facile de déceler ces traits de caractère qui s’exprimaient dans les portraits de sa famille, ses clichés privés son gout de l’Art, du Beau…..

L’héritage ( sorte de dot ) de 100.000 francs-OR est sujet à caution…méme si celui-ci est à diviser entre les quatre frères , force est de constater qu’il permit à Maurice Meys de mener « grand-train » une partie de sa vie.

Maurice Meys était un chasseur…il tirait le « garenne » dans les dunes de Boulogne. .pour les offrir aux pauvres marins…

Il conduisait une «  Renault »…. Il montait à cheval…patinait…etc….

Il possédait une épingle à cravate  (voir cliché huile sur toile et nécrologie).en forme de « FLEUR DE LYS » dont l’origine pourrait se situer coté cour d’Espagne…sous réserves..il la  possédait de longue date..

Pour lui « chaque journée devait servir à réaliser quelque chose… ».

                                                                                                                     

« « «    REMERCIEMENTS    &    ICONOGRAPHIE    » » »  

                    

L’auteur tient particulièrement à remercier :

Monsieur Gérard X., petit-fils de Maurice MEYS

  Cliché pris en 1939 de M. Gérard X.

 Monsieur Christian X., arrière petit-fils de Maurice MEYS

 Monsieur le Professeur Jean-Pierre MOUCHON de Marseille.

 Monsieur  Jean-Pierre AMOURABEN.

 Les archives départementales de Pau.64.

 Madame Anne Goulet , Directrice ,

 Mlle Champetier de Ribes et Madame Danielle Mas.

 Madame P S.M. de Paris. Clichés photographiques. (Paris).

 Monsieur Pascal GENSOUS, conception maquette de la présente page.

Monsieur CH… Arcachon (33), collectionneur.

 

ICONOGRAPHIE & AVERTISSEMENT

Cette étude diffusée sous forme d’extraits , sur un site « internet » , fait par ailleurs l’objet d’un dépôt légal.

 ISBN - 29522077-9-8

E.A.N. 9782952207799

TOUTE  REPRODUCTION EST INTERDITE….TOUS DROITS RESERVES

Articles  L.122-4 et 5, et Art. L.335-2 du Code la propriété intellectuelle

 

Les clichés photographiques sont la propriété des ayants-droits de M. Maurice MEYS soumis au copyright.

 Sauf :

Collection privée de Auteur :

Clichés : TOMBE de Maurice MEYS.

Immeuble : rue Montrosier  &  Documents C.A.F. comte Henry RUSSELL .

Cartes géographiques TARIDE nr.22., Pyrénées & Boulogne/ mer (carte de1897. E.Audiveau-Goujon. chemins de fer Français).

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(C) décembre 2009 - Roderic MARTIN

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